Déjà très attachés à cet objet du patrimoine basque, les joailliers d’Origine Ateliers sont très enthousiastes à l’idée de « revisiter » le makhila traditionnel. Florent, Stéphanie et David s’inspirent de la tradition basque pour proposer des esquisses à Liza et Nicole. Une proposition séduit particulièrement d’un côté comme de l’autre : un makhila d’honneur sur lequel s’entrecroisent des fils d’or, rappelant les lacets des costumes traditionnels basques.
Ce projet d’édition limitée convaint immédiatement l’atelier Ainciart Bergara car il se veut fidèle à l’histoire du makhila, à son ancrage dans la culture basque et à son lien historique avec le costume local (dès le XVIIIe siècle).
Après des mois de tests et de recherche, ce sont quatre fils d’or et non deux qui sont finalement utilisés. Les fils sont torsadés deux à deux puis croisés afin de créer du volume, une trentaine de grammes d’or parent ainsi les viroles en argent massif.
En clin d’oeil à un autre symbole du Pays Basque, Florent, Stéphanie et David ajoutent des pierres semi-précieuses vertes et rouges, qui rappellent les couleurs de l’Ikurriña (le drapeau basque). Au total, douze pierres sont serties sur la virole haute de ce makhila : six spinelles rouges et six tsavorites. Elles donnent un éclat inédit au makhila qui se pare pour la première fois de couleurs.
Autour du pommeau, des coups de lime données par Florent rappellent les coutures des costumes et font écho aux torsades d’or présentes sur les viroles.
Ce projet a été possible car fondé sur une pleine confiance dans le travail des joailliers d’Origine Ateliers, qui réalisent au quotidien des pièces uniques et sur mesure. Nicole et Liza Bergara ont été séduites par la créativité, la passion et la technique des ces trois artisans, sans oublier leur gentillesse et le grand respect qu’ils montraient pour les makhilas.
L’atelier Origine Ateliers s’est déjà illustré à travers d’autres collaborations comme avec le meilleur ouvrier de France Jean-Luc Tauziède, archetier d’art, ou la réalisation d’une épée d’académicien pour Dominique Bona.
Cette édition limitée de 10 exemplaires, est co-signée par les deux ateliers et est vendue 3 200 euros. Les premières pièces pourront être livrées en décembre. Elles seront toutes numérotées de 1 à 10.