De mai à novembre 1937 se tient à Paris l’Exposition Internationale des Arts et Techniques. Une grande réussite avec plus de 31 millions de visiteurs des 190 pavillons conçus à cette occasion. C’est l’exposition qui voit le Palais du Trocadéro remplacé par l’actuel Palais de Chaillot, la présentation du Guernica de Picasso et l’affrontement par statues imposantes interposées, face à face, de l’Allemagne nazie et l’URSS stalinienne. Un centre rassemble alors les pavillons régionaux entre l’ile aux Cygnes et la Tour Eiffel. On y visite celui des Pyrénées-Atlantique (Les 3 B: Pays Basque, Béarn et Bigorre).
Jean Bergara y est distingué à deux niveaux: il reçoit une médaille d’argent dans la catégorie des accessoires du vêtement. De plus, un de ses makhilas est offert au Roi Boris de Bulgarie et il reçoit un mot de remerciement d’Albert Lebrun, président de la République. Ce remerciement est à voir aujourd’hui affiché dans la galerie des portraits de notre atelier.
Voici un extrait d’un document de l’époque: “Les vitrines se trouvaient répandues un peu partout. Sous la galerie qui longeait le fronton on voyait les sacs cloutés et les ceintures de Laffargue et les makilas de Bergara, gendre du fameux Ainciart de Larressore. Le Roi Boris accepta du Cdt Boissel un makhila de Bergara portant la devise Laguna eta laguntza, mon ami et mon soutien”.
Ci-dessous on voit, toujours en 1937, Jean Bergara au fronton de Paris (à gauche, avec le béret).