Le mariage de Marie-Jeanne Ainciart et Jean Bergara en 1926 modifie la signature de nos makhilas. Voici la photo qui marque l’union de ces deux famille : les ainciart et les bergara.
Précédemment signés Ainciart, J. Ainciart précisément pour ceux qui sont à cheval sur les 19e et 20e siècles, les makhilas sont désormais signés Ainciart Bergara. Marie-Jeanne Ainciart joue un rôle capital dans cette évolution.
Entrée dans le travail à 13 ans, elle en a 22 ans en 1926 et connait tous les savoir-faire de l’atelier. Sa spécialité: le cuir et le tressage.
La revue basque Gure Herria lui rend hommage en 1936 dans l’article consacré » A la gloire d’Ainciart et Bergara, orfèvres du makhila ». Voici ce qu’écrit alors Emmanuel Souberbielle: » Elle fut le bras droit de son père dans l’art de transformer un simple bâton de néflier en un bijou redoutable. Cette vaillante compagne continue sa tâche auprès de son mari. Elle a droit aux mêmes éloges « .
Le quotidien Sud Ouest ajoute, dans un article qui lui est consacré à sa disparition en 1980 : elle fut la deuxième femme à sauver l’objet précieux. Elle prit la relève de son père avant d’épouser (Jean Bergara).
Et d’insister sur « son travail fait main, patient et minutieux « .