Hura dute ezpata, hura bere harma
Guciz gora maitea, salbaluz arima;
Hura dute bidean lekhaio bezala;
Gauaz diote zaintzen cizailu* guibela;
Zakhurra beguiratzen, asiki menetic;
Atheralzen zangoa erreken artetic;
Maïpolis zarpetan urre badabila,
Iduri du makhilac haren garda dela ;
Biaïan du arropa dilindan ibiltzen.
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Dont la traduction en français nous est proposée par Joxet Lahetjuzan. Milesker handi bat.
C’est que c’est là son arme, et c’est là son épée,
estimé par-dessus tout, qui enhardit son âme
et qui, tout seul, l’assiste sur les chemins,
préservant ses arrières la nuit,
empêchant les morsures des chiens;
qui guide son pied au travers des ravines;
préserve les valeurs dans ses poches de veste,
comme si ce makhila était leur protecteur;
et allant portera suspendus ses habits, à l’épaule.
A cette époque un makhila Ainciart se présentait comme celui qui est conservé au Musée Basque de Bayonne, 1858, attribué à Gratien Ainciart.